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Nos recommencements - Le paysage de l'intérieur - 2019

Le paysage de l’intérieur

Dans le confinement de nos vies, nos territoires privés, ces lieux que l’on habite, les objets qui les composent et les gens qui les partagent ont pris un sens presque démesuré. C’est à partir de ces lieux qu’on rêve la vie, que nos jours s’effilochent et que les petits gestes prennent tous leurs sens. S’arrêter pour toucher, regarder, sentir, gouter, voilà la suite intemporelle de chaque vie. Je crois que la force vitale de chacun prendra le dessus sur nos peurs. En être grégaire, nous nous réunirons à nouveau encore plus conscient de l’importance de l’autre et du précieux de partager l’intimité. 


Cette série de photomontage très personnel relate de manière onirique et poétique les objets qui composent la vie quotidienne d’une personne chère disparue. Privé de l’autre, privé de son contact, les objets demeurent les fossiles de sa vie. Tout y est simple, humble, un peu délavé, comme le temps qui passe et qui ne revient pas. Il y a une sorte de contemplation de l’intime en écho à nos propres vies, en écho à tous ces jours passés face à nous même dans le paysage de nos intérieurs, construit d’objets dont la préciosité repose sur le temps qu’on a partagé avec eux. Ce lit, ce cadre, cette aquarelle, cette maison de bois, ce vieux divan, ces vases où les fleurs ont séchées et ce soleil qui pénètre sur l’homme qui prends son café. 


Dans ma pratique en art je m’intéresse à ce qui témoigne du passage du temps; sur des éléments vivants tels les végétaux, mais aussi sur les artefacts, les objets usuels, ceux qu’une personne a investis, manipulés pour y laisser la trace de son âme. 

Souvenance - 2017 -

Portraits poétiques d’Acadiens d’aujourd’hui

Commissaire Lysanne Thibodeau


Lors d'une résidence au Centre d'artistes Vaste et Vague de Carleton-sur-Mer, je suis allée à la rencontre de familles d’origine acadienne résidant dans cette ville. C’est en me rendant chez eux, dans leur milieu de vie, au travers de leurs souvenirs et des objets de leur quotidien, que s’est établi entre nous une véritable ouverture et une réelle connivence. 


Trois générations d’une même famille furent rencontrées : grands-parents, enfants et petit-enfants. 

À tous, j’ai posé la même question : « Quelle image de vos origines acadiennes s’inscrit dans votre mémoire? ». Cette question, leur a permis de nommer ce qui subsiste en eux du fait acadien, en plus de faire émerger quantité de réflexions, de souvenirs et d’anecdotes, que j’ai enregistrés. Chaque entretien se concluait par une séance photo. 


À partir de leurs témoignages et des objets reliés à leur propre histoire, j’ai composé couche par couche, un photomontage qui révèle ma vision personnelle et poétique de ces familles de souche acadienne. En allant vers eux, je suis allée vers ma propre histoire.


L’exposition Souvenance, portraits et bandes sonores, a été présentée au Centre d’artistes Vaste et Vague en 2017. Par l’intermédiaire de ses descendants, ce projet rend hommage aux ancêtres acadiens qui, en 1767, fondèrent Carleton-sur-Mer.  



Voici une sélection de sept œuvres sur les dix-neuf produites

Les Leblanc

Les Bujold

    Ce que tu ne peux voir - 2016 -

    Dans le cadre de Moi à l'œuvre programme d'art relationnel avec des enfants d'âge préscolaire, initié par le Centre d'art de Kamouraska.


    L'ébouriffé



    La tresse

    Les lulus

    L'étoile

    La tresse française

    La petite pointe

    Complicité monochrome - 2016 -

    Le paysage ancré dans le regard - 2015 -

    Rencontres photographiques du Kamouraska

     Les quais font partie de la vie des gens de la côte maritime du Saint-Laurent. Plusieurs sont désaffectés, d’autres sont démolis, mais ceux qui restent sont toujours fréquentés.


    L’activité principale des gens qui vont sur les quais, c’est d’aller voir. Voir le paysage. Toujours le même, mais jamais pareil. Voir la mer, voir l’activité qui s’y passe, voir le temps qui change, le temps qui passe devant nos yeux. Voir l’arrivée des bateaux et leur départ, voir bouger les glaces, voir les vagues arroser le quai, voir, voir, voir…


    Tous ces gens qui vont sur les quais pour regarder s’imprègnent du paysage, satisfait d’être allé plus loin que le bord, de s’être avancé dans la mer. Je pense ici aux milliers de regards que le quai de Kamouraska a permis, et à toutes les réflexions qu’ils ont suscitées, toutes les décisions prises, les déclarations d’amour, les peines, les joies…


    Dans les yeux de ces personnes que j’ai rencontrées au quai de Kamouraska, le paysage y est inscrit et moi aussi je m’y inscris, gardant délibérément la présence du photographe dans l’œil à certains moments. Le paysage était le complice et le lien entre eux et moi. Cette disponibilité, cette ouverture à se faire photographier regardant la mer, est née par mon approche, par ma facilité à créer des liens, mais aussi, et en grande partie par le sentiment festif et ouvert que le quai inspire. Étant moi-même née près d’un quai, je ressens cette atmosphère d’ouverture et de complicité que ce lieu insuffle.


    Le quai est un lieu de communication, un lieu porteur d’une mémoire collective. Un lieu que l’on partage facilement, où nous sommes tous sur le même pied, lié par un plaisir commun; celui d’aller jusqu’au bout; pour voir plus loin, pour rêver sa vie encore et encore, comme l’ont fait tous ces gens avant nous et comme le feront tant d’autres après nous, et ce, aussi longtemps que les quais vivront. 


    Voici une sélection de huit œuvres sur les 23 installées sur le bord du quai de Kamouraska.

    #1


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    Le mur troubadour - 2012 -

    Ce corpus d’œuvres liées à l’expérience de la rencontre avec des personnes âgées résulte d’une résidence de trois semaines à Saint-Cernin, dans la maison de vacances de l’association des petits frères des Pauvres de Toulouse en France.


    C’est dans ce contexte de cohabitation et d’échange que chaque personne âgée a occupé une place de choix, inhabituelle et valorisante avec moi. Ce procédé a créé un rapport d’intimité et de confiance entre nous. « Je me suis rendu compte assez vite que le sujet dominant de cette résidence c’était la personne humaine au sens universel, l’individu avec son histoire propre, bref, son unicité.»

    J’ai pris devant un mur de pierre de la résidence, et ce, pour des raisons historiques et sociales le portrait de tous les résidents. J’ai aussi parcouru la région et pris plus de 2 500 photographies témoignant de la richesse des lieux. 


    De retour au Québec j’ai réalisé, en utilisant cette banque d’images, une série de diptyques proposant deux aspects de ces gens du Languedoc. À gauche la personne est représentée de façon réaliste et à droite, en alcôve, la personne se révèle de façon poétique dans un contexte qui relève de l’imaginaire. Cette perception fut possible grâce à ma présence à l’autre lors de la résidence. La série s’appelle Le mur Troubadour soulignant ainsi le lien entre ces créations et les poètes lyriques de langue d’oc de la région du Lot où ce travail a pris son essence. 


    « Dans cette expérience de création, je ne peux que constater l’importance du témoin, de celui qui reçoit l’existence de l’autre pour ce qu’elle est et qui par cette action lui redonne un sens, une richesse qui ne serait pas divulguée si, en tant que témoin, je n’avais pas croisé leur chemin. Je leur permets d’oser et d’apparaître. L’œuvre devient la trace de cette rencontre amplifiée par ma propre résonance. Ce travail fait le pont entre le besoin de créer et celui de rejoindre l’autre. » 


    Remerciements

    Je tiens à remercier l’association les petits frères des Pauvres de Toulouse qui ont rendus possible cette expérience de création et l’exposition qui en résulte, Neva Gotthilf la commissaire et l’amie pour sa collaboration, les résidents sans qui ces œuvres n’auraient pas de visage, Danielle Le Her et Florence Le Maux mes amies, qui m’ont permis de photographier les plus beaux coins de la région 


    Ce projet a été appuyé par le Conseil des arts et des lettres du Québec et de Culture Bas-Saint-Laurent.

    Sélection de 10 sur 20

    Joseph 


    Lucienne


    Léon


    Estelle


    Léonce


    Jean-Claude


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